UNDT/2023/046, Gusarova
Les Nations unies, en tant qu'employeur exemplaire, devraient être tenues à des normes plus élevées et le défendeur est donc censé traiter les membres du personnel avec le respect qu'ils méritent, y compris le respect de leur bien-être.
Ce devoir de protection s'applique non seulement aux maladies physiques, mais aussi aux maladies psychologiques.
Cela implique le devoir d'intervenir rapidement pour protéger le membre du personnel dont la santé est menacée.
Il a fallu 22 mois à l'administration pour déterminer si la pathologie du requérant était liée à l'environnement de travail et le Tribunal a donc estimé que l'ABCC avait indûment retardé l'examen de la demande d'indemnisation du requérant, même si ce retard pouvait aggraver le préjudice moral subi par le requérant.
La requérante a contesté la décision de l'administration de rejeter sa demande d'indemnisation pour maladie imputable au service.
Le devoir de diligence de l'employeur lui impose d'intervenir rapidement et d'évaluer si une réclamation peut être acceptée ou non dans le cadre de l'annexe D, notamment lorsque ce retard peut avoir un impact sur la santé du membre du personnel, aggravant son préjudice psychologique qui pourrait être pris en compte dans le cadre de l'annexe D.