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2022-UNAT-1230, Ratnanjali Koduru

Décisions du TANU ou du TCNU

Mme Koduru a fait appel. Unat a jugé que l'UNDT ne s'est pas trompé en droit ou en fait en concluant que le cas de Mme Koduru était pleinement et assez pris en considération. Plus précisément, Unat n'a trouvé aucune erreur dans la conclusion de l'UNDT selon laquelle Mme Koduru n'avait pas répondu à la charge de la preuve que la décision était fondée sur des arrière-pensées et un schéma de harcèlement prolongé, ainsi que d'établir un lien causal entre les incidents présumés et les incidents présumés et La décision administrative contestée de ne pas renouveler sa nomination à durée déterminée. Au contraire, une telle décision, comme correctement déterminée par l'UNDT, était un exercice raisonnable et approprié de la discrétion de l'administration basée sur les réalités opérationnelles auxquelles l'administration a rendu les services de Mme Koduru inutiles. La décision non renouvelable était liée à la résolution 2466 du Conseil de sécurité (2019) ordonnant la fermeture de Minujunth le 15 octobre 2019, après quoi Mme Koduru a été mise en congé spécial avec le plein salaire et a ensuite été séparé du service après l'épuisement de ses malades congés des droits. Dans ces circonstances, la non-extension de sa nomination à durée déterminée était un exercice légitime de la discrétion de l’administration.

Décision Contestée ou Jugement Attaqué

L'UNDT a jugé que la demande était à recevoir mais qu'elle avait échoué sur ses mérites, constatant que la décision non renouvelable était légale et que Mme Koduru n'avait pas montré qu'elle était indûment motivée.

Principe(s) Juridique(s)

Une organisation internationale a nécessairement le pouvoir de restructurer certains ou tous ses départements ou unités, y compris l'abolition des messages, la création de nouveaux postes et le redéploiement du personnel. Le tribunal d'appel n'interférera pas avec une véritable restructuration organisationnelle même si elle a pu entraîner la perte d'emploi de personnel. Cependant, même dans un exercice de restructuration, comme toute autre décision administrative, l'administration a le devoir d'agir équitablement, à juste titre et de manière transparente dans le traitement des membres du personnel. Les nominations à durée déterminée ou les nominations d'une durée limitée ne portent aucune attente de renouvellement ou de conversion à tout autre type de nomination. Même le renouvellement de la nomination d'un membre du personnel sur des nominations successifs ne donne pas, en soi, des motifs pour une espérance de renouvellement, à moins que l'administration n'ait fait une promesse expresse qui donne au membre du personnel une espérance que sa nomination sera être prolongé, ou il y a un engagement ferme à renouveler révélé par les circonstances de l'affaire. Une telle promesse doit au moins être écrite. Une décision administrative de ne pas renouveler un rendez-vous à durée déterminée peut être contestée au motif que l'administration n'a pas agi de manière équitable, avec justice ou de manière transparente avec le membre du personnel ou était motivée par des préjugés, des préjugés ou un motif inapproprié. Le membre du personnel a le fardeau de prouver que ces facteurs ont joué un rôle dans la décision administrative. Lors de la jugement de la validité de l'exercice du secrétaire général du pouvoir discrétionnaire dans les questions administratives, comme dans le cas d'une décision non renouvelable, le tribunal des litiges détermine si la décision est légale, rationnelle, correcte de manière procédurale et proportionnelle. L'UNDT peut déterminer si les questions pertinentes ont été ignorées et les questions non pertinentes prises en compte, et examiner également si la décision est absurde ou perverse. Mais ce n'est pas le rôle du Tribunal des différends de considérer l'exactitude du choix fait par le secrétaire général parmi les diverses cours d'action qui lui sont ouvertes. Ce n'est pas non plus le rôle du Tribunal des différends pour remplacer sa propre décision à celle du Secrétaire général. Les questions qui n'ont pas été soulevées avant que les UNT ne puissent être soulevées pour la première fois en appel.

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Rejeté sur le fond

Le Bureau de l'Administration de la Justice (BAJ) a préparé ce résumé de la jurisprudence a titre informatif seulement. Il ne s'agit pas d'un document officiel et il ne faut pas s'y fier comme une interprétation faisant autorité des décisions des Tribunaux. Pour les textes faisant autorité des décisions, veuillez-vous référer au jugement ou à l'ordonnance rendue par le Tribunal respectif. Les Tribunaux sont les seuls organes compétents pour interpréter leurs jugements respectifs, conformément à l'article 12(3) du Statut du Tribunal du Contentieux Administratif des Nations Unies (TCANU) et à l'article 11(3) du Statut du Tribunal d'Appel des Nations Unies (TANU). Toute inexactitude dans cette publication relève seulement la responsabilité du BAJ, qui doit être contacté directement pour toute demande de correction. Pour faire part de vos commentaires, n’hésitez pas à communiquer avec BAJ à oaj@un.org

Les résumés des jugements étaient généralement préparés en anglais. Ils ont été traduits en ¹ó°ù²¹²Ôç²¹¾±²õ et sont en cours d'examen pour en vérifier l'exactitude.