La requérante a contesté l'imposition de mesures disciplinaires et non disciplinaires à l'issue d'une procédure disciplinaire ; elle n'était donc pas tenue de demander une évaluation de la gestion, conformément à la règle 11.2(b) du Règlement du personnel. Conformément à l'art. 8.1(d)(ii), sa demande aurait dû être soumise directement à l'UNDT dans les 90 jours calendaires suivant la réception de la décision administrative. La requérante a reçu la lettre de sanction/décision contestée le 1er avril 2022, ce qui signifie qu'elle devait déposer sa demande auprès de l'UNDT au plus tard le 30 juin...
Questions disciplinaires / fautes professionnelles
Le Tribunal a conclu à la légalité de la décision attaquée. Le Tribunal a conclu que la requérante n’avait pas maintenu une conduite digne de son statut de haut fonctionnaire international. La demanderesse, en tant que cadre supérieur, s’est vu conférer une obligation de diligence de promouvoir un « environnement de travail harmonieux, exempt d’intimidation, d’hostilité, d’infraction et de toute forme de conduite interdite », conformément à la circulaire ST/SGB/2008/5, ce qu’elle n’a pas fait. Les actes du requérant, tels qu’établis par les faits, constituaient du harcèlement et un abus de...
L'UNAT a examiné un appel interjeté par le fonctionnaire.
Le TANU a estimé que le Tribunal avait examiné la décision disciplinaire de manière approfondie et méthodique ; le Tribunal n’a pas commis d’erreur de fait ou de droit en procédant à l’analyse de proportionnalité et il n’y a eu aucune irrégularité dans l’enquête et la procédure disciplinaire justifiant une intervention.
L'UNAT a convenu que l'obligation de ne pas divulguer d'informations internes ne se limite pas aux informations confidentielles. L'UNAT a estimé que même si la fonctionnaire exerçait des fonctions de liaison avec les...
L'UNAT a examiné un appel interjeté par le fonctionnaire.
Le TANU a estimé qu’en raison à la fois de l’incapacité du membre du personnel à se souvenir des événements en question et de la décision du Tribunal (approuvée par les parties) de ne pas tenir d’audience en personne, le Tribunal avait fait référence à juste titre au rapport d’enquête.
Le TANU a estimé que le Tribunal avait correctement déterminé que les actes du fonctionnaire étaient de nature sexuelle. Le membre du personnel avait, sans invitation, encouragement ou consentement, embrassé deux femmes différentes de manière sexuelle...
Après avoir demandé au Tribunal des conclusions de fait supplémentaires, le TANU a réexaminé un appel interjeté par le fonctionnaire suite à sa détention provisoire.
L’UNAT a estimé que le jugement du Tribunal ne faisait aucune mention de la nature, du contenu ou de l’objet des témoignages présentés sous serment devant lui, mais reposait entièrement sur des preuves par ouï-dire tirées exclusivement du rapport d’enquête et d’autres documents. L’UNAT a jugé problématique le fait que le Tribunal ne s’est pas prononcé sur les raisons pour lesquelles il s’appuyait exclusivement sur des preuves par...
L'UNAT a examiné un appel de M. Loubani. L'UNAT a estimé que même si une évaluation préliminaire [concernant les preuves potentielles des témoins désignés par M. Loubani pour être interrogés] aurait dû être faite par les enquêteurs, cela a été fait par le DT de l'UNRWA, et les preuves ont été jugées si inadéquates qu'elles ont pu être ignorées en toute sécurité. . M. Loubani a eu l'occasion de présenter ces preuves devant l'UNRWA DT, de sorte que sa bonne évaluation signifie que son droit à une procédure régulière a été reconnu, quoique tardivement. Si les enquêteurs l’avaient fait, cela n...
L'UNAT a noté que la simple question soulevée dans cet appel était de savoir s'il était approprié et correct que le juge ait procédé à la demande de révision des décisions contestées alors que la requête en récusation était en instance. L'UNAT a estimé que la réponse simple est que ce n'était pas le cas. Une demande de récusation peut être introduite à tout moment de la procédure et constitue généralement un choix stratégique difficile pour la partie qui conteste. Une telle demande est généralement présentée au moment où la partie perd confiance dans le juge. Son timing dépendra des...
L'UNAT a estimé que les plaintes de M. Saleh pour iniquité procédurale n'étaient pas fondées pour les raisons avancées par le Tribunal du contentieux du Tribunal et il ne s'était pas acquitté de la charge qui lui incombait de convaincre le Tribunal d'appel que le jugement du Tribunal était défectueux à cet égard. Il s'est contenté de répéter les arguments intenables qu'il avait présentés devant le Tribunal. L'UNAT a noté que M. Saleh a admis deux chefs d'accusation de fraude. L'UNAT a ensuite estimé que la conduite de M. Saleh avait incontestablement porté atteinte à la relation de confiance...
Le Secrétaire général a fait appel du jugement du Tribunal. L'UNAT a constaté que le Tribunal n'avait pas donné suite au rapport d'enquête de l'OAI, dont l'acceptation avait conduit au licenciement de Mme Lekoetje. Le rapport d'enquête constituait un élément de preuve important qui aurait dû être examiné et analysé par le Tribunal du contentieux administratif, mais il ne l'a pas été. Le Tribunal du contentieux administratif a eu tort de rejeter les allégations de mauvaise conduite portées contre Mme Lekoetje sans tenir compte des preuves contenues dans le rapport d’enquête. En raison de la...