Judge Courtial
Le TANU a interpr¨¦t¨¦ la requ¨ºte comme une demande de correction du pr¨¦c¨¦dent jugement du TANU.
Le TANU a not¨¦ que le dossier de l'ancien Tribunal administratif des Nations Unies r¨¦v¨¦lait que le Pr¨¦sident de ce Tribunal avait prorog¨¦ le d¨¦lai d'introduction du recours, mais qu'une copie de cette d¨¦cision n'avait pas ¨¦t¨¦ vers¨¦e au dossier soumis au TANU. Le TANU a observ¨¦ qu'il avait rendu son jugement de rejet du recours, sans avoir connaissance de la d¨¦cision du Pr¨¦sident.
Le TANU a cependant constat¨¦ que le recours de l'agent avait ¨¦t¨¦ re?u par le Tribunal administratif des Nations Unies...
Unat a jug¨¦ que UNDT avait commis une erreur en droit en confirmant la d¨¦cision de rejeter sommairement le membre du personnel, qui a ¨¦t¨¦ prise en violation des exigences de proc¨¦dure contradictoire et de proc¨¦dure r¨¦guli¨¨re. Unat a jug¨¦ que, bien que l'utilisation de d¨¦clarations recueillies au cours d'une enqu¨ºte de t¨¦moins qui restent anonymes tout au long de la proc¨¦dure, y compris avant unat, ne peuvent ¨ºtre exclus en mati¨¨re de principe des questions disciplinaires, une mesure disciplinaire ne peut pas ¨ºtre fond¨¦e uniquement sur d¨¦clarations anonymes. UNAT a ordonn¨¦ la r¨¦siliation de la...
Unat a jug¨¦ que l'appel avait ¨¦t¨¦ d¨¦pos¨¦ apr¨¨s la date limite pour le d¨¦p?t d'appel et que l'appel n'¨¦tait donc pas ¨¤ recevoir. Unat a jug¨¦ que le transfert inutile d'une copie anglaise du jugement au demandeur de ses informations ne constituait pas un cas exceptionnel qui justifierait l'extension de la date limite, compte tenu de la communication sans ambigu?t¨¦ pr¨¦c¨¦dente de la version originale du jugement en fran?ais. UNAT a rejet¨¦ l'appel.
Unat a jug¨¦ que UNDT n'avait pas d¨¦pass¨¦ sa comp¨¦tence en ordonnant le paiement d'int¨¦r¨ºts ¨¤ la date d'¨¦ch¨¦ance de la subvention de relocalisation, mais que UNT avait commis une erreur en fixant le taux d'int¨¦r¨ºt ¨¤ 8%. Unat a jug¨¦ que UNDT et Unat devaient avoir le pouvoir d'accorder l'int¨¦r¨ºt dans le cours normal de la compensation de commande. Unat a confirm¨¦ le jugement et l'ordonnance de l'UNT n ¡ã 30 dans la mesure o¨´ UND a accord¨¦ des int¨¦r¨ºts sur la subvention de relocalisation et a remplac¨¦ le taux d'int¨¦r¨ºt de 8% par le taux de premier ordre des ?tats-Unis applicable le 4 mai 2008 (5%)...
Unat a jug¨¦ que la d¨¦cision de UNDT sur la demande d'un appelant de suspendre, de renoncer ou de prolonger les d¨¦lais n'est pas un jugement rendu en ce qui concerne un appel contre une d¨¦cision administrative, au sens de l'article 2 du statut de l'UNAT, car aucun appel n'avait encore ¨¦t¨¦ d¨¦pos¨¦. Unat a donc jug¨¦ que la d¨¦cision de l'UNDT sur la demande de prolongation de l'appelant ne pouvait pas faire appel. UNAT a rejet¨¦ l'appel et a confirm¨¦ le jugement de l'UND.
Unat a jug¨¦ que l'appelant n'avait pas expliqu¨¦ comment les UNT ont d¨¦pass¨¦ ou n'avaient pas exerc¨¦ sa juridiction ou sa comp¨¦tence, ont commis une erreur sur une question de droit ou de proc¨¦dure, ou a commis une question de fait, r¨¦sultant en une d¨¦cision manifestement d¨¦raisonnable. Unat a rappel¨¦ que la loi UNDT a emp¨ºch¨¦ l'UNDT de suspendre ou de renoncer aux d¨¦lais pour l'¨¦valuation de la gestion. Unat a soutenu que UNDT ¨¦tait donc correct en concluant que la demande n'¨¦tait pas ¨¤ recevoir et la rejeter sur cette base. UNAT a rejet¨¦ l'appel et a confirm¨¦ le jugement de l'UNT.
Unat a jug¨¦ que l'appelant n'avait pr¨¦sent¨¦ que des arguments contestant le comportement de l'administration et la d¨¦cision de r¨¦silier son contrat avec UNMIK. Unat a jug¨¦ que l'appelant n'avait pas d¨¦montr¨¦ comment l'UNDT, en jugeant la demande non ¨¤ recevoir et en le rejetant sur ce motif, aurait pu d¨¦passer sa juridiction, ne pas l'exercer, faire une erreur de droit ou de proc¨¦dure, ou commis une erreur de fait Cela a entra?n¨¦ une d¨¦cision manifestement d¨¦raisonnable. Unat a jug¨¦ que UNDT avait correctement rejet¨¦ la demande comme non ¨¤ la cr¨¦ance, car la demande d'examen administratif...
Unat a jug¨¦ que l'appel n'avait pas ¨¦t¨¦ d¨¦pos¨¦ intempestif et ¨¦tait donc ¨¤ recevoir. Unat a jug¨¦ que, quelle que soit la gravit¨¦ de l'irr¨¦gularit¨¦ commise par l'administration et le nombre de points obtenus par le demandeur lors de la session de promotion de 2007, UNDT n'a pas commis d'erreur en pr¨¦voyant que le haut-commissaire pourrait d¨¦cider de verser une compensation plut?t que d'ex¨¦cuter le ordonnance d'annulation. Unat a soutenu que UNDT, en fixant le montant de l'indemnisation ¨¤ 8 000 francs suisses, n'a pas fait une erreur manifeste. Unat a d¨¦tenu, concernant la conclusion selon...
Unat a jug¨¦ que UNDT ne s'est pas tromp¨¦ sur une question de droit pour d¨¦cider que l'appelant devait ¨¦tablir que, sans les erreurs commises dans l'examen de sa carri¨¨re professionnelle, elle aurait eu une r¨¦elle chance d'¨ºtre promue. Unat a soutenu que l'appelant n'avait pas ¨¦tabli que UNDT avait commis une erreur en fait, ce qui a entra?n¨¦ une d¨¦cision manifestement d¨¦raisonnable, en d¨¦cidant qu'elle n'avait pas d¨¦montr¨¦ que les quelques erreurs importantes de sa feuille d'information l'ont priv¨¦e de la possibilit¨¦ d'¨ºtre promue. UNAT a rejet¨¦ l'appel et a confirm¨¦ le jugement de l'UND.
UNAT a rejet¨¦ l'appel interlocutoire du Secr¨¦taire g¨¦n¨¦ral contre l'ordonnance de l'UND comme non ¨¤ recevoir, concluant que l'UNT avait une autorit¨¦ discr¨¦tionnaire dans la gestion des cas et la production de preuves dans l'int¨¦r¨ºt de la justice. Unat a jug¨¦ que UNDT avait d¨¦cid¨¦ d'une mesure d'enqu¨ºte, dont il avait la seule autorit¨¦ d'¨¦valuation. Unat a soutenu qu'il n'¨¦tait pas dans l'int¨¦r¨ºt du syst¨¨me interne de justice d'envisager un appel contre une simple mesure d'enqu¨ºte.
Unat a jug¨¦ que l'appel ¨¦tait barr¨¦ dans le temps et, par cons¨¦quent, pas ¨¤ recevoir. Cependant, Unat a not¨¦ que, m¨ºme si l'appel ¨¦tait ¨¤ recevoir, il ne semblait pas y avoir de motifs valables pour contester la d¨¦cision de retirer l'offre de nomination ou de demander une indemnisation pour perte de revenus. Unat a ¨¦galement not¨¦ que la demande de suppression du m¨¦moire de la d¨¦fense du dossier, car elle contenait des informations relatives au processus de r¨¨glement des diff¨¦rends informels, aurait pu ¨ºtre pris en consid¨¦ration car l'article 15 de l'UNAT ROP pr¨¦voit que ces informations...
Unat a consid¨¦r¨¦ une demande de ?r¨¦examen? du jugement n ¡ã 2010-UNAT-029bis. UNAT a not¨¦ que ses jugements sont d¨¦finitifs et non soumis ¨¤ l'appel, sauf en vertu de l'article 11 de sa loi, concernant les proc¨¦dures de r¨¦vision et de correction des erreurs importantes et qu'aucun appel contre la r¨¦solution est admissible. Unat a jug¨¦ que la demande ¨¦tait un appel contre la r¨¦solution judiciaire et, en tant que telle, ¨¦tait inadmissible. Notant que l'appel de Mme El-Khatib a ¨¦t¨¦ rejet¨¦ comme non r¨¦ceptable et sans m¨¦rite, Unat a jug¨¦ que la demande de ?r¨¦examen? constituait un abus de la...
En examinant l¡¯appel de l¡¯appelant, Unat a constat¨¦ que la d¨¦cision de r¨¦silier la position de l¡¯appelant ¨¦tait bas¨¦e sur des raisons g¨¦n¨¦ralis¨¦es, par opposition ¨¤ des faits sp¨¦cifiques, et n¡¯a trouv¨¦ aucune justification r¨¦elle de la d¨¦cision. Unat a soutenu que cela n'¨¦tait pas coh¨¦rent avec la jurisprudence de l'ancien tribunal administratif, qui pr¨¦voit qu'une administration doit agir de bonne foi et ne pas prendre de d¨¦cisions bas¨¦es sur une motivation erron¨¦e, fallacieuse ou inappropri¨¦e. UNAT a not¨¦ que lorsqu'une d¨¦cision administrative concerne la r¨¦siliation, elle doit fixer un...
UNAT a consid¨¦r¨¦ l¡¯appel du Secr¨¦taire g¨¦n¨¦ral. Unat a not¨¦ que l'exclusion du droit de faire appel d'une d¨¦cision sur la suspension de l'action sur une administration est une exception au principe g¨¦n¨¦ral du droit et doit ¨ºtre interpr¨¦t¨¦e de mani¨¨re ¨¦troite. Unat a jug¨¦ que cette exception ne peut ¨ºtre appliqu¨¦e qu'aux d¨¦cisions juridictionnelles ordonnant la suspension de la mise en ?uvre d'une d¨¦cision administrative lorsqu'une ¨¦valuation de la gestion est en cours. UNAT a donc jug¨¦ que Unat avait d¨¦pass¨¦ sa comp¨¦tence lorsqu'elle a ordonn¨¦ la suspension de la pr¨¦sente action jusqu'¨¤ ce que...
Unat a consid¨¦r¨¦ un appel du secr¨¦taire g¨¦n¨¦ral. Le secr¨¦taire g¨¦n¨¦ral a soutenu que UNDT avait commis une erreur en ne reconnaissant pas que le deuxi¨¨me contrat par lequel la nomination de M. Castelli ¨¦tait prolong¨¦e au-del¨¤ d'un an ¨¦tait invalide car elle n'avait pas ¨¦t¨¦ soumise pour examen par un organisme de r¨¦vision central. Unat a jug¨¦ que, ¨¤ moins qu'il ne soit faux ou frauduleux, le contrat de nomination d'un membre du personnel donne naissance ¨¤ des droits sur la signature et l'acceptation par le membre du personnel de sa lettre de nomination. Unat a soutenu que cela est vrai m¨ºme...
UNAT a d¨¦clar¨¦ qu'une demande d'interpr¨¦tation n'est pas ¨¤ recevoir si son objectif r¨¦el ¨¦tait d'avoir r¨¦examin¨¦ sa d¨¦cision, m¨ºme si ses jugements sont d¨¦finitifs et sans appel, ou pour le faire commenter sa d¨¦cision. L'UNAT a jug¨¦ que les demandes d¨¦pos¨¦es en vertu des sous-paragraphes (a) ¨¤ (g) du paragraphe 30 de l'appel, dans le but de remettre en question la d¨¦cision ou d'avoir des commentaires de la d¨¦cision, n'¨¦taient pas ¨¤ recevoir. Unat a jug¨¦ que l'utilisation du mot ?Annul? ne conduirait pas ¨¤ la confusion dans l'esprit d'un parti de bonne foi parce que le langage du droit...
En consid¨¦rant l¡¯appel de l¡¯appelant, UNAT a conclu que le comit¨¦ permanent ne pouvait rejeter la demande que si elle n¡¯a pas tenu compte des dispositions de l¡¯article 33 (a) du r¨¨glement de l¡¯UNJSPF. Cependant, UNAT a not¨¦ qu'il n'¨¦tait pas en mesure de statuer sur la possibilit¨¦ r¨¦elle pour l'appelant d'exercer les fonctions de sa position respective et a jug¨¦ que le comit¨¦ permanent devait reconsid¨¦rer la demande de l'appelant. UNAT a annul¨¦ la d¨¦cision du comit¨¦ permanent et a renvoy¨¦ la demande de l'appelant au comit¨¦ permanent pour examen.
Unat a not¨¦ qu'il n'y avait aucune preuve ¨¤ l'appui des all¨¦gations de l'appelant selon lesquelles les d¨¦clarations de ses t¨¦moins avaient ¨¦t¨¦ utilis¨¦es dans leur int¨¦gralit¨¦ par UNDT et, m¨ºme en supposant que l'UNDT avait ¨¦t¨¦ en violation de ses r¨¨gles de proc¨¦dure en faisant ces d¨¦clarations, Unat a jug¨¦ qu'il n'avait pas ¨¦t¨¦ ¨¦tabli que ladite violation avait donn¨¦ naissance ¨¤ une erreur de proc¨¦dure susceptible d'influencer le jugement. Unat a jug¨¦ que l'all¨¦gation de l'appelant, selon laquelle le membre du personnel qui l'a recrut¨¦e lui avait donn¨¦ des assurances susceptibles de cr¨¦er une...
Unat a jug¨¦ que les r¨¦clamations de l'appelant concernant la r¨¦siliation de sa nomination et les proc¨¦dures qui ont entra?n¨¦ la r¨¦siliation n'ont pas pu ¨ºtre re?ues car UNAT n'avait pas comp¨¦tence pour examiner un jugement de l'ancien tribunal administratif. Unat a jug¨¦ que UNDT n'avait commis aucune erreur en droit en consid¨¦rant que la participation du fonctionnaire et de son avocat ¨¤ l'audience par vid¨¦o n'auraient pas viol¨¦ les droits de d¨¦fense de l'appelant. Unat a jug¨¦ que, bien que la lettre dat¨¦e du 8 novembre 2005 contenait une peine qui pourrait impliquer que si le JDC demandait la...
Unat a examin¨¦ une demande de r¨¦vision du jugement n ¡ã 1465 de l'ancien tribunal administratif des Nations Unies soumis par M. Lesar. Unat a not¨¦ que la r¨¦solution 63/253 de l'Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale ¨¦tait silencieuse sur la question de la r¨¦vision des jugements rendus par l'ancien tribunal administratif de l'ONU au cours de la p¨¦riode pr¨¦c¨¦dant son abolition. Unat a jug¨¦ que l'omission ne constituait pas un refus du droit ¨¤ un recours efficace, car un tribunal avait d¨¦j¨¤ rendu justice. Unat a jug¨¦ qu'il n'¨¦tait pas comp¨¦tent de r¨¦viser l'ancien jugement administratif du Tribunal des Nations Unies...