L'UNAT a estimé que le Tribunal avait conclu à juste titre que Mme Hanjoury avait été informée le 1er mars 2020 qu'elle n'avait plus le statut d'assistant administratif FS-5 sur la liste. Cet e-mail du 1 mars 2020 constituait une notification claire de son statut sur la liste et de la dernière date à laquelle Mme Hanjoury avait ou aurait raisonnablement dû avoir connaissance de la décision contestée, sur la base d'éléments objectifs que les deux parties pouvaient déterminer avec précision. En conséquence, la demande de contrôle hiérarchique présentée par Mme Hanjoury le 6 juin 2021 dépassait...
TCNU Statut
Lorsqu'un agent conteste plusieurs décisions administratives différentes qui doivent être considérées comme un tout, avec un effet cumulatif, il n'est pas nécessaire de les contester une à une (par une demande d'évaluation de la gestion et ensuite par une requête devant le Tribunal).
Le requérant allègue qu'il a été privé de ses fonctions essentielles en 2018 et 2019, soit plus de deux ans avant la demande. Il n'a demandé l'évaluation de sa gestion qu'en avril 2021 contre une décision de 2018, et non contre les décisions administratives ultérieures. Même si le Tribunal admettait que la...
Le Tribunal a noté que l'essentiel de la demande portait manifestement sur la lettre d'avertissement et non sur l'évaluation de la gestion en tant que telle. En l'espèce, la demande d'évaluation de la gestion a été déposée en dehors des délais légaux, mais surtout, elle n'était pas nécessaire. La demande contre une mesure non disciplinaire émise en vertu de la règle du personnel 10.2(b) ne nécessite pas d'évaluation de la gestion. En l'espèce, conformément à la règle 11.4(b), le requérant aurait dû introduire sa requête auprès du Tribunal dans un délai de 90 jours calendaires à compter de la...
La requérante a contesté l'imposition de mesures disciplinaires et non disciplinaires à l'issue d'une procédure disciplinaire ; elle n'était donc pas tenue de demander une évaluation de la gestion, conformément à la règle 11.2(b) du Règlement du personnel. Conformément à l'art. 8.1(d)(ii), sa demande aurait dû être soumise directement à l'UNDT dans les 90 jours calendaires suivant la réception de la décision administrative. La requérante a reçu la lettre de sanction/décision contestée le 1er avril 2022, ce qui signifie qu'elle devait déposer sa demande auprès de l'UNDT au plus tard le 30 juin...
Le Secrétaire général de l’ONU n’est pas le Chef de l’administration de l’OIM, et l’OIM n’a pas conclu d’accord spécial avec le Secrétaire général acceptant la compétence du Tribunal du contentieux administratif. Au lieu de cela, l’OIM relève de la compétence du Tribunal administratif de l’Organisation internationale du Travail.
Étant donné que la demande d’évaluation de la gestion présentée par le requérant n’a pas été déposée avant que la requête ne soit soumise au Tribunal du contentieux administratif en l’espèce, le Tribunal n’a pas la compétence ratione materiae requise en vertu de la...
Le Tribunal doit veiller à ce qu’une décision administrative soit présumée contraire aux conditions d’engagement du fonctionnaire ou à son contrat d’emploi, conformément à l’alinéa a) du paragraphe 1 de l’article 2 du Statut du Tribunal. Cette décision doit être prise unilatéralement par l’Administration, être adressée au fonctionnaire et avoir des conséquences juridiques directes pour celui-ci.
Les décisions de la CPNU relèvent de la compétence du Tribunal d’appel des Nations Unies en vertu de l’article 2.9 de son statut. Dès lors, le Tribunal n’est pas compétent pour procéder à un contrôle juridictionnel de la décision attaquée.
La principale question soulevée dans cet appel était de savoir si le Tribunal du contentieux du Tribunal avait eu raison de rejeter la requête de M. Shah comme étant irrecevable ratione materiae parce qu'il ne contestait pas une décision administrative finale. L'UNAT a estimé que le Tribunal avait conclu à juste titre qu'un mémorandum interservices modifiant les lignes hiérarchiques de tous les membres du personnel travaillant du côté indien du Groupe d'observateurs militaires de la Mission des Nations Unies en Inde et au Pakistan (UNMOGIP) ne constituait pas une décision administrative...
AAF a fait appel.
Le TANU a estimé, comme le Tribunal, que le Secrétaire général n'avait commis aucune erreur de procédure qui aurait rendu illégale la décision contestée.
L'UNAT a estimé que les manquements au titre de l'article 2.2 de la norme ST/SGB/2019/3 ne pouvaient être considérés comme des irrégularités procédurales substantielles (rendant illégal le refus de mettre en œuvre des modalités de travail flexibles) que si l'absence de motivation avait eu un impact sur la procédure régulière du fonctionnaire. droits, à savoir la possibilité de contester la décision administrative devant le...
La question cruciale en appel était de savoir si le Tribunal du contentieux administratif avait commis une erreur en soumettant à la responsabilité uniquement le chef des enquêtes de l'OIAI, mais pas le directeur général et les autres membres du personnel de l'UNICEF. L’UNAT a estimé qu’il n’y avait pas d’erreur dans le jugement du Tribunal du contentieux administratif, car le Tribunal du contentieux administratif avait le pouvoir discrétionnaire de rejeter la demande de renvoi du requérant. L’approche juridique du Tribunal était correcte. Le Tribunal du contentieux administratif a décidé de...